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 #. Never say never

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Kimberly Stanford
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Kimberly Stanford


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MessageSujet: #. Never say never   #. Never say never Icon_minitimeLun 18 Jan - 17:11

Never Say Never

    Sept heure trente, le réveil sonne; débute une nouvelle journée, ciel gris, nuages bas, paysage blanc, un temps banal pour un mois décembre. Je me lève bien décidé à ne rien louper de cette journée, en effet aujourd'hui est un grand jour, c'est mon jour, celui qui doit changer ma vie.
    Une douche rapide, un petit déjeuner expéditif et me voila parti pour affronter mon destin.


    Mon destin était tel qu’il avait toujours été, tel que je l’avais toujours imaginé malgré le fait que je ne voulais pas voir la vérité en face, je me refusais à laisser ma vie prendre un tournant comme celui-ci, je n’étais pas près pour affronter ça. Mais aujourd’hui, vêtu de ma veste en cuir noir pour braver le froid et d’un jeans, je marchais dans ses rues enneigées, celles que je parcourais chaque jour depuis des années. Mais aujourd’hui tout me parait différent. Il y a des moments comme ça dans la vie où on le se surprend soi même en se mettant à penser d’une manière relativement différente, voir même totalement différente à un point que vous n’auriez jamais pu imaginer. C’est comme si un soir vous vous endormiez en détestant le café et qu’a votre réveil le lendemain matin, ce soit tout à fait l’inverse dans votre esprit. La réponse se trouve certainement dans le fait qu’hier soir, ma vie attendait ma propre décision pour être finalement changer, et ta réapparition y est pour beaucoup, ma très chère Anya.

    Toi et moi on peut dire que nous revenons de loin. Il faisait à peut près ce temps dehors le jour où nos regards se sont croisés pour la première fois. C’était il y a maintenant dix ans, et oui déjà, c’est dans se moment là, quand le passé vous arrive en pleine figure que vous réalisé à quel point le temps est passé vite, que vous avez vieillie, car oui maintenant je n’avais plus vingt ans et je ne courrais plus à travers la Russie en pleine hiver sur les traces d’origines lointaines qui s’étaient évaporées. De ton côté je me doute que tu ne courrais plus non plus dans ses rues enneigés de Saint-Petersbourg à la recherche ton petit frère qui avait, encore une fois, disparu de sa chambre. Cette rencontre avec toi me revient très souvent en mémoire. À vrai dire presque systématiquement dès que je vois de la neige comme aujourd’hui tomber du ciel. Je me surprenais à entendre encore par moment le son de ta voix dans ma tête lorsque je repensais à ce jour, tout comme à toi.

      Des bruits de pas raisonnaient derrières moi mais je n’y prêtais pas vraiment attention, à vrai dire mes pensées était trop ailleurs pour me formaliser de cette voix que j’entendais appeler dans mon dos dans une langue qui n’était pas la mienne, ainsi qu’en courant dans tout les sens. « Luka ! » C’était le seule mot que j’arrivais à comprendre dans ces phrase que tu criais à tu tête dans ses rues blanchies par la neige. Tu courrais, cela s’entendait à l’allure de tes pas. Ma seule question était : comment faisais-tu sur ses trottoirs complètement recouvert de glace ? Cela me paraissait tellement improbable et irréel que je ne prêtais aucune attention à ce que tu faisais, du moins jusqu’à ce que tu ne glisse sur la couche de verglas où s’était posé ton pied juste à côté de l’endroit où je me trouvais, m’entrainant dans ta chute. Ce jour là mon humeur n’était pas bonne, bien au contraire, j’avais bien envie de me retourner vers toi pour te dire quelque chose sec, presque méchant tout comme impolie. Du genre de faire attention où tu marches. Mais lorsque je me suis retourné vers toi et que je t’ai vue, cette envie c’est envolée. Tu avais tout juste dix-huit ans et moi vingt. Sur ton visage je pouvais reconnaitre de l’embarra, une gêne immense de m’avoir fait tomber dans la neige, toi qui ne me connaissait pas encore. Tu parlais très vite, tu prononçais des tas de mots dont j’ignorais totalement le sens même si il me semblait que cela devait être des excuses. J’essayais de te dire que ce n’était pas grave mais la communication passait mal entre nous, la barrière des langues n’y était pas étrangère. Mais toi, tu étais si belle, ton sourire rempli de honte si attendrissant que le rayonnement qui se dégageait de toi à cette instant, m’en avait fait oublier le froid de ce mois de décembre. Tes cheveux roux t’arrivant au milieu du dos et que tes yeux d’un bleu azur illuminaient mon esprit qui ressortait d’autant plus avec la neige si blanche autour de nous. Rien n’aurait pu me faire détacher mon regard de toi à cet instant, et, j’ai cru lire dans ton regard qu’il en était de même pour toi.


    Aujourd’hui tout me semblait différent par rapport à ce jours là, les rues dans lesquelles je marchais avait beau être enneigées, elles n’étaient pas celle de Saint Petersbourg. Seulement celle de Buffalo, cette ville où je vivais depuis des années malgré ton départ. Car oui c’était le cas, tu t’étais enfuis loin de moi sans me donner la moindre raison. Nous avions vécu tout les deux pendant longtemps, car après notre rencontre mouvementé, nous avions essayé tant bien que mal de parler, mais sans vraiment de succès. Alors pour toi j’avais décidé de faire des efforts, d’apprendre cette langue qui était celle de ton pays, celle avec laquelle tu pourrais me comprendre vraiment. Je m’étais entrainé préparé si intensément, que dès le moment où nous étions recroisé, j’avais réussi à te parler. Certes, de façon ridicule avec mon espèce de dictionnaire à la main, mais après tout cela t’avais amusé. J’avais réussi à te faire sourire, ce qui était déjà quelque chose de fantastique à mes yeux, déjà si émerveillés par les tiens. Je me suis longtemps demandé comment avais tu pu partir comme ça. Je t’ai attendu pendant des heures dans ce restaurant où tu devais me rejoindre, et quand je suis rentré dans l’appartement où nous vivions tout les deux, dans cette même ville il y a sept ans de ça, tes affaires n’étaient plus là. Tu étais partie. Tu ne m’as laissé qu’un petit mot qui me disait simplement « je ne peux pas rester, je suis désolé, soit heureux sans moi. Anya ». Je ne sais pas si tu savais à quel point ton mot allait me briser lorsque tu l’as écrit, si tu réalisais la dureté de tes propos à mon égard, moi qui t’aimais certainement plus que ma propre personne.

    Je me demande comment j’ai pu tenir dans cette ville dont chaque recoin me faisait penser à toi, ce fut longtemps une torture. Mais aujourd’hui tu es là, à nouveau mon Anya, dans cette ville que tu avais fuit sept années plus tôt, en me laissant derrière toi. Les explications que tu m’avais données la veille restaient incompréhensibles et mystérieuses. Je me demandais encore par moment si notre conversation avait été réelle. Je ne savais plus vraiment si ma décision de ce matin était la bonne, celle de revenir te parler. J’ai longtemps cru que mon destin était avec toi, que je finirai ma vie en partageant la tienne quoi qu’il arrive, mais tu es partie. Tu m’as laissé dans le doute, l’ignorance tout comme la solitude. Après ton départ j’étais perdu, je ne savais plus vraiment où était mon destin, ni même s'il existait réellement au final. Je ne croyais plus en rien. Longtemps j’ai continué à espérer croiser ta silhouette au détour d’une rue de cette ville, de nombreuses fois j’ai voulu prendre le premier avion pour St Petersbourg, pour voir si tu n’y étais pas. Mais la peur à eu raison de moi. Mais cette peur a-t-elle raison de perdurer en moi ce matin de décembre où je marche dans la direction de l’hôtel où tu as dormi cette nuit, avais je simplement raison de revenir jusqu’à toi après tout ce temps ? Cette question restait vivace dans ma tête, car il est vrai que tes excuses de la veille, pour tout ce mal que tu m’avais fait, n’effacerai jamais rien de ce qui s’est produit dans ma vie après ton départ. Et tu n’avais plus été là pour me ramasser à la petite cuillère.

    Ma route m’avait mené à destination, j’y étais. Tu te trouvais là, derrières une de ses nombreuses fenêtre que je pouvais voir de la où je me trouvais. Je pris ma respiration, j’essayais d’imaginer un scénario à l’avance, ce qui m’attendrait quand je serais à nouveau face à toi. Ce que j’allais bien pouvoir te dire, mais à chaque fois, dans mon esprit, tout ce terminait mal. Que faut-il faire dans ses moments là ? Ça personne ne vous l’a jamais apprit, que faut il faire lorsque votre intuition fait défaut à votre cœur. Lorsque tout vous incite à faire demi tour, alors que vous rêvez de faire un pas en avant vers l’avenir… Je sentais le temps me glisser entre les doigts pendant que je peinais à prendre une décision. Il fallait que je bouge de devant les portes de cet hôtel, je ne pouvais pas rester ici, comme ça. Je devais m’en aller ou alors que j’aille la voir. Le choix était difficile mais il fallait que prenne une décision rapidement. Prenant une seconde grande inspiration, fermant les yeux, j’entrais dans le sas de l’hôtel. Marchant doucement jusqu’à la réception, je demandai quelle était la chambre de mademoiselle Anastasia Pankowski, cela faisait une éternité que je n’avais pas prononcé ton nom. Un nom qui d’ailleurs ne pouvait pas s’inventer facilement sur ce territoire. Avec ça il n’y avait aucun doute sur ton pays d’origine. Je prenais l’ascenseur pour monter jusqu’à ta porte, à laquelle j’allais très bientôt être en mesure de frapper, pour entamer une nouvelle conversation avec toi. Lorsque je suis arrivé à bon port devant ta porte, le doute me rattrapa une nouvelle fois, mais il fallait que je le fasse. Je n’étais pas venu ici pour rien, car finalement je voulais revoir ton visage, retrouver cette sensation si agréable lorsque tes yeux se plongent dans les miens, cette impression que le monde pourrait bien s’écrouler autour de nous, mais que quoi qu’il arrive je resterai debout avec toi. Il fallait donc que je prenne mon courage à deux mains pour frapper à cette porte même si cela me demandais beaucoup de force.

    La porte s’ouvrit quelques secondes à peine après avoir frappé. Dans l’entrebâillement de la porte j’apercevais à nouveau ton visage. Je voyais un minuscule sourire se dessiner sur tes lèvres, que je ne savais pas vraiment interpréter. « Dan » étais le mot que tu venais de dire, mon prénom. Ce prénom que j’avais tant aimé t’entendre prononcer. « Tu … tu es venu. » Apparemment tu doutais de ma visite, tu pensais que notre histoire s’arrêterait à notre discussion d’hier soir. Heureusement pour nous que ma venu était là pour nous donner une autre chance. Revoir ton visage me redonnais espoir, il me refaisait croire en nous. C’était une chose que j’avais oublié avec les années, le fait de croire en moi, en toi, tout comme en nous. J’avais envie d’y croire à nouveau. Je voulais que tu restes avec moi cette fois ci, que tu ne m’abandonne plus. « Oui, je suis venu. » Ma phrase n’avait rien de très constructif et ne nous avançait pas à grand-chose. Je devais donc rajouter autre chose. Je devais te dire la raison de ma venue. Il fallait que tu saches que je voulais arranger les choses qui avaient pris de mauvaises directions, toutes ses choses qui nous avaient séparés. « Je voulais pas qu’on s’arrête à la discussion d’hier. » Je tentais moi aussi un minuscule sourire à ton attention. Je croyais apercevoir dans des yeux cette même lueur d’espoir qui devait habiter les miens. Tu fini par me faire signe d’entrer en refermant la porte derrière moi. Comme quoi il ne faut jamais dire jamais, et croire en son destin.
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