Kimberly Stanford
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Amour : Le verbe aimer ne fait pas parti de mon vocabulaire.
Amitier : Les amis ne savent que poignardé dans notre dos quand on se tourne...
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Citation: Everythings gonna be alright...
 | Sujet: Re: { JUDE AARON MICHAELSON }  Mar 25 Jan - 1:04 | |
|  CLAYM Jude Aaron Michaelson date de naissance ● 31 juillet 1982
lieu de naissance ● Vienna, Ohio (USA)
nationalité(s) ● Américaine
adresse ● Longside Harbor | profession ● Officier de police
situation ● célibataire
groupe ● Fatality
avatar ● Ian Somerhalder |
Dans cette partie, il vous faudra rédiger l'histoire de votre personnage, sous la forme de votre choix. Cette histoire peut se présenter sous forme de RP, de journal intime, d'une série de flash-back, d'une histoire linéaire ... ou autre chose encore, vous avez carte blanche. Cependant il y a tout de même quelques règles à respecter, en effet dans votre histoire devront apparaitre : ● les évènements principaux de la vie de votre personnage
● la façon dont il est éventuellement arrivé à Longside Creek, et ce qu'il pense de cette ville
● les principaux traits de caractère de votre personnage
● une évocation, même brève, de ses liens principaux (si vous avez choisi un Poste Vacant) Votre histoire devra faire un minimum de 60 lignes, afin que votre personnage a pu être développé de façon convenable pour que l'on puisse en savoir assez sur lui. La largeur du modèle de présentation n'étant pas immense, ces 60 lignes peuvent facilement être atteintes, même pour ceux pour qui la présentation n'est pas le moment le plus palpitant de l'inscription. Par ailleurs, un niveau convenable en orthographe est exigé dans cette partie, aussi n'hésitez pas à vous relire, et à passer votre texte dans Word ou bien sur le site bonpatron afin de laisser le moins de fautes possibles dans votre histoire. Remplissez les intitulés suivants afin de nous faire découvrir tout ce qui se cache sous le sourire angélique - ou pas - de votre personnage ... si j'étais un prénom ● Liamsi j'étais un animal ● Un loupsi j'étais une saison ● L'automneisi j'étais un objet ● insérer icisi j'étais une chanson ● Broken - Lifehousesi j'étais une odeur ● La pluie sur le goudron chaudsi j'étais un livre ● Call of the Wild - Jack Londonsi j'étais un pays ● Canadasi j'étais un film ● Wolverinesi j'étais un personnage fictif ● Le Vicomte de Valmont - Les Liaisons Dangereusessi j'étais un sentiment ● L'adrénalinesi j'étais un des quatre éléments ● Le ventsi j'étais une citation ● "Crawling in my skin; These wounds they will not heal; Fear is how I fall; Confusing what is real"mon prénom / mon pseudo ● Claym'mon âge ● 18 ansfille ou garçon ? ● fille, et je peux le prouver  si j'ai lu le règlement je sais que ... ● insérer icioù / par qui j'ai connu WAN ? ● Par le grand mani-toutce que je pense du design ● Il est beau <3commentaires éventuels ● Nope | |
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| | Sujet: Re: { JUDE AARON MICHAELSON } Mar 25 Jan - 1:38 | |
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Philadelphie, le 13 Juillet 2010 - aux environs de 10h30 du matin.
Quelqu'un frappait à la porte, et cette personne semblait s'impatienter. Jude n'avait plus vraiment le choix, il allait bien falloir qu'il se mette quelque chose sur le dos, et qu'il aille ouvrir. Il prit la première chemise qu'il trouva sur le sol de sa chambre et enfila un jean, quelque soit la personne qui se trouvait derrière la porte, il ne pouvait pas se permettre d'ouvrir en calçons. S'approchant de la porte, il jeta tout de même un coup d'œil à travers le judas et vit qu'il s'agissait de plusieurs hommes en uniforme, qu'il ne connaissait pas. Il ouvrit donc rapidement la porte pour savoir ce que ces hommes avaient de si important à lui dire.
- Agent Michaelson ? Demanda l'homme le plus en avant, qui lui brandit son insigne. Je suis le lieutenant Sanders et nous aurions quelques questions à vous poser.
- Oui c'est bien ça. Répondit Jude qui se demandait toujours ce que ces hommes venaient faire là. De quoi s'agit-il ?
- Nous sommes à la recherche de mademoiselle Faith Connelly.
- Je m'excuse mais je ne connais personnes de ce nom là Lieutenant.
- Une photo vous rafraichira peut être la mémoire, car d'après les dires de certains, vous la connaitriez très bien. Le ton de l'homme n'avait rien d'amical, ce qui déplaisait fortement à Jude. Mais lorsque l'homme brandit la photo, il reconnu immédiatement la jeune femme dessus.
- Oui ... Je la connais ... Mais sous le nom d'Emilie McQueen. Jude mis quelque temps à retrouver ses esprit, et le choc pouvait d'ors et déjà se sentir dans sa voix. Pourquoi la rechercher vous ?
- Elle est le principal suspect dans le meurtre de votre supérieur, le lieutenant Frears. Elle a été vue a proximité de chez lui à l'heure du meurtre. De plus des dossiers on été volés et notamment celui portant son nom.
La conversation avec le lieutenant Sanders dura encore quelques minutes, mais Jude était trop sous le choc pour répondre de façon concise. Il fallait avouer aussi que plus l'homme lui en disait sur cette Faith Connelly, et plus il tombait de haut. Et croyez moi, la chute fut longue et douloureuse. Apprendre que la personne que l'on aime du plus profond de son être, n'est en réalité qu’un imposteur, et que tout ce temps passé à lui faire confiance, n'avait en réalité été qu'un mensonge, c'est assez dur à digérer. Tel un robot, il regagna sa chambre dans laquelle régnait un chaos monumental, s'asseyant sur le lit, il ne pu s'empêcher de ressasser des souvenirs les uns après les autres. Le plus important vue celui du jour où son chemin avait croisé celui de Faith, ou plutôt son Emilie.
♠ ♠ ♠
Philadelphie, le 26 Janvier 2010 - 19h30
C'était un mardi soir, dans un bar presque vide. Personne ne sort un mardi soir, c'est en pleine semaine, les gens travail le lendemain, ils n'ont donc aucunes raisons d'aller trainer dans les bars. Pourtant, pour Jude c'était un rituelle qu'il avait. Chaque mardi, il descendait au bar, en dessous de chez lui, et il discutait avec Tim, le barman. Ils avaient tous deux tisser une sorte d'amitié assez inattendu et avait un profond respect l'un pour l'autre, mais depuis le temps que Jude était un client, cela n'avait rien d'étonnant. Depuis plusieurs semaine, la présence d'une jeune femme de l'autre côté du comptoir avait interpellé Jude, mais il n'avait jamais cherché à discuter à en savoir plus. Du moins jusqu'à ce mardi là. La jeune femme en question entra quelques temps après lui, de la neige pleins ses long cheveux blonds. Elle s'assit au comptoir et commanda un whisky tout en se frottant les mains pour se réchauffer.
- Pas terrible ce froid, hein. Lança Jude à l'attention de la jeune femme. Il aurait peut être pu trouver mieux pour une première vraie rencontre mais tant pis.
- Oui, effectivement. Répondit-elle avec un sourire. Il faut dire aussi que je ne suis pas vraiment habituée à ce genre de climat.
- Pourquoi, d'où est ce que vous venez ?
- Texas. Elle lui souriait toujours, puis elle rajouta d'un air amusé. Mais j'aurais juré que vous le saviez déjà puisque je sais que vous n'avez pas perdu un seul mot de mes conversations avec ce cher barman. Tout comme je n'ai pas perdu une miette des vôtres d'ailleurs.
- Oh, donc vous en savez certainement plus sur moi que quiconque dans ce cas.
- Je sais que votre nom est Jude, et que vous aimer venir boire un Scotch ici tout les mardi soir.
- Et ce sont deux choses très importantes à mon sujet. Puisque vous savez mon nom, il y aurait il une chance que je connaisse le votre ?
- Si vous me payer un verre, pourquoi pas. Dit-elle calmement, fenian son indifférence. Elle vit Jude faire signe au barman, et avant qu'il eu le temps de dire quoi que ce soit, elle lança au barman : On va reprendre la même chose. Elle se retourna à nouveau du côté de Jude et le regarda en lui souriant. Emilie, je m'appelle Emilie.
- Et bien enchanté Emilie.
Ce fut donc la première d'une série de longue conversation ce soir là. Cela étonnait même ce très cher Jude puisque c'était la première fois qu'il prenait au sérieux une de ses relations. Il n'avait pas vraiment de quoi être fier de ça mais c'était un fait. Lui qui collectionnait depuis toujours les aventures sans attaches, il a laissé ses sentiments le dominer dans cette histoire. Il s'est laisser séduire par cette jolie blonde, par ses belles paroles, il la croyait sincère. Comment aurait-il pu croire que cette charmante fille au visage d'ange allait en réalité lui arracher le cœur et en faire de la bouilli ? Au premier abord, elle semblait parfaite, personnes ne pourrait se méfier d'un tel visage, personnes ne pourraient se imaginer que derrière ses merveilleux yeux bleus se cachait la pire des manipulatrice.
♠ ♠ ♠
Philadelphie, quelques jours après le 13 Juillet.
Il ne s'était jamais senti aussi humilier de toute sa vie. Il était désormais suspendu jusqu'à nouvel ordre, lui qui n'avait jamais fait le moindre faut pas, et qui considérait sa profession comme la seule et unique chose bien qu'il était capable de faire. A croire qu'au final il n'était même pas assez doué pour ça. Il s'était laissé avoir et manipuler comme un débutant, et tout ça pour quoi ? Rien ! Juste la stupide sensation d'être aimer par quelqu'un. L'amour, l'image qu'il avait de ce sentiment désormais était plus que pitoyable. Pour lui, cela n'avait que des mauvais côté. Il se fit la promesse de ne plus jamais laisser de stupides sentiments risquer de ruiner sa vie, parce que c'était ce qui s'était produit avec cette fille. Elle lui avait fait croire à quelque chose qui n'existe que dans les films et les romans. Mais toutes ces chansons d'amour et ses histoire, ce ne sont que des mensonges que l'homme s'invente et auquel il essaye de croire. Dans la réalité, l'amour, le vrai, n'est qu'un fantasme. Il n'existe pas. La seule chose bien réel, c'est la douleur qui vient envahir tout votre corps lorsque vous réalisez à quel point vous avez eu tord. Jude comprenait maintenant pourquoi durant toutes ces années, il n'avait jamais prit le temps de se poser, et surtout, pourquoi il n'aurait jamais du le faire.
Ce pauvre jeune homme avait totalement perdu la notion du temps. Le fait de ne plus travailler et de rester enfermer chez lui sans voir personne n'aidait en rien les choses. Il ne descendait même plus au bar pour son verre du mardi, il préférait reste seul, en tête à tête avec sa bouteille de Whisky. C'est vrai qu'une bouteille de whisky, au moins, ça ne trahis pas les hommes, et ça ne leur brise pas le cœur. Il ressemblait plus à une loque qu'autre chose au final, c'était vraiment la caricature typique du mec au cœur briser qui se laisser aller. Habituellement, il se serait tout de suite remit en forme pour trouver la prochaine femme qui occupera son lit le temps de quelques nuits, mais là, il n'en avait même pas envie.
Le voir dans un tel état était incroyable, jamais il n'avait été comme ça. Cela était très certainement lié au fait que "Emilie" était la seule femme à qui il avait offert son cœur. Et dire qu'il était sur le point de lui demander de s'installer avec lui, il lui avait même fait un double des clefs. Qu'est ce qu'il pouvait se sentir bête désormais. S'il avait pu retourner dans le passé, il ne lui aurait jamais adressé la parole ce soir là. Il l'aurait laissé pour son verre à l'autre bout du comptoir et tout aurait été mieux pour tout le monde.
Alors que le silence faisait partie intégrante du quotidien de Jude depuis quelques temps, celui ci fut rompu précipitamment par le bruit de quelqu'un venant tambouriner à la porte. Au début, il décida de ne pas aller ouvrir. Il n'avait pas envie d'entendre encore une mauvaise nouvelle. Et puis même, il n'avait pas la tête à avoir de la visite, et il faillait aussi ajouter qu'il n'était pas en état de recevoir qui que ce soit. Cependant la personne derrière la porte semblait s'impatienter, mais Jude restait de marbre, enfin jusqu'à ce qu'il entende une voix de fille crier à travers la porte.
- Jude ouvre cette porte toute suite, je sais que tu es là ! Il reconnut immédiatement cette voix, alors après quelque seconde, il se leva mécaniquement et se rendit jusqu'à la porte, qu'il ouvrit par la suite.
- Phoebs, laisse-moi, je veux voir personne ... Il n’ouvrit pas plus la porte, ne la laissant pas entrer. Le visage de Jude était marqué par l’alcool, la fatigue ainsi que la tristesse. Autant dire que ce n’était pas beau à voir.
- Sauf que je ne suis pas "personne" Judy chéri, je suis ta sœur ! Elle le poussa et entra de force dans son appartement. Elle jeta un coup d'œil autour d'elle et remarqua qu'il vivait dans un chaos monstrueux. Elle se retourna ensuite du côté de son frère et se rendit compte qu'il était dans un état pitoyable.
- Ne m'appelle pas "Judy" et laisse moi tranquille Phoebe ! Une sorte d’énervement se ressentait dans la voix de Jude. C’était d’ailleurs quelque chose de totalement inhabituelle dans leurs conversations en général, comme quoi, Jude était vraiment dans un état second.
- Hors de question ! Réplica la jeune femme. Je t'appelle Judy si je veux, j'ai tous les droits je suis ta soeur. En plus ça fait plus d'une semaine que t'as donné aucuns signe de vie. Maman à commencer à s'inquiété quand elle s'est rendu compte que tu ne répondais pas au téléphone, elle a appelé à ton travail, ils lui ont dit que tu étais suspendu de tes fonctions. Imagine dans l'état qu'elle est ! Elle m'a appelé en urgence en me disant de venir te voir, alors dépêches-toi de me dire pourquoi tu as l'air d'un mort vivant au chômage parce que je peux pas laisser mon boulot en plan quand ça me chante pour toi. On pouvait sentir dans la voix de la jeune femme que l’attitude de son frère ne plus plaisait pas et qu’elle commençait à s’énerver elle aussi.
- Ecoute, tout va bien et je ne t'ai pas demandé de venir, alors si t'es pas contente, t'as qu'a partir, j'te retiens pas. Jude, qui tenait toujours la porte d’enter, fit un signe de tête à Phoebe comme pour lui indiquer la sortie.
- Arrête, dis pas n'importe quoi. Tu pus l'alcool, tu portes un jean troué et tu fais la même tête que moi quand je me suis fait larguée par Jason Matthews quand on était en première. Après un long silence pesant, la jeune femme rajouta, sur un tout autre ton. C'est ça, hein ? Tu ... Tu t'es fait larguer ?
-Tu pourras refermer la porte en sortant s'il te plaît. Cette fois ci, plus de colère dans sa voix, juste de la tristesse. Il ne la regardait même plus, le sol semblait avoir capter son attention, au détriment de Phoebe.
Jude la laissa là, dans le chaos du salon. Il se dirigea doucement du côté de sa chambre où il s'affala sur le lit comme la loque qu'il était. Dans sa main, il tenait fermement sa bouteille de whisky. La lâcher serait une erreur d’après lui, car elle était vraiment la seule chose qui lui restait fidèle depuis quelques temps.
Les apparences étaient trompeuse, il n’était pas dans les habitudes de Jude de parler ainsi à Phoebe. Elle était sa sœur après tout, et jumelle qui plus est. Ils avaient toujours eu des liens fusionnelles, ils se chamaillaient tout le temps comme des mômes c’est vrai, mais au fond, ils feraient n’importe quoi l’un pour l’autre. Jude savait qu’il ne devait pas lui parler comme ça, elle ne le méritait pas. Elle avait fait le déplacement de la Caroline du Sud pour le voir. La moindre chose serait qu’il l’accueil au moins correctement. La vérité, c’est que cette histoire avait tellement retourné Jude qu’il en était au point de ne même pas vouloir de la compagnie de sa sœur. Pourtant, cela faisait des mois qu’ils ne s’étaient pas vus, et de plus leur anniversaire approchait. Ce n’était pas la meilleure chose à faire que de créer un conflit entre deux jumeaux peu de temps avant leur anniversaire. Heureusement pour Jude que lui et Phoebe partageait cette même ténacité.
Phoebe entra donc dans la chambre et resta quelques minutes appuyée contre l’encadrement de la porte à fixer son frère. Aucun d’eux ne parlait, le silence était totalement, pourtant, ils savaient tout deux ce à quoi l’autre pensait. Il y a des moments comme ça où il n’y a pas besoin de mots pour se comprendre, où le silence suffit. Dans ce silence Jude laissait comprendre à sa sœur qu’il préfèrerait être seul, mais elle était bien décider à ne pas quitter cet appartement tant que son frère serait dans cet état là.
♠ ♠ ♠
Longside Creek, 30 Décembre 2010 – aux environs de 11h du matin.
A Longside depuis quelques jours maintenant, l’heure était venue de passer une sorte d’entretien avec son nouveau supérieur avant de prendre officiellement ses fonctions. Comment est ce que Jude le sentait : il ne savait pas vraiment. Il appréhendait grandement à vrai dire. Il savait ce qui était écrit dans son dossier, il connaissait les questions qu’il allait très certainement entendre. Néanmoins, il n’avait strictement aucune envie d’entendre des questions sur ce qui s’était passé à Philadelphie. Il n’avait pas choisit de déménager pour que cette histoire lui colle à la peau jusqu’à son dernier jour. Sa venue à Longside était en partie pour retrouver Phoebs mais aussi pour recommencer une nouvelle vie dans une ville où personne ne connaissait son histoire. Malgré tout, une petite ville n’était certainement pas le meilleur choix qu’il aurait pu faire, car tout circule très vite ici.
Il était donc en tête à tête avec Jeremiah Gordon, son futur supérieur. Rien que les regards que cet homme lui lançait en disaient long. Jude sentait que ça n’allait pas être la fête tout les jours ici, et surtout pas pour lui. Il était assit face à lui à lire son dossier, pour la énième fois, ce qui n’avait rien de rassurant. Déjà que la première rencontre que les deux hommes avaient ne s’était pas passé pour le mieux, Jude ne voulait pas lui donner de raisons supplémentaire de l’avoir dans le collimateur. La première fois que Jude avait mi les pieds dans ce commissariat pour remettre son affiliation à Longside, il avait accidentellement bousculé le chef, ayant pour effet de renversé son café sur sa chemise propre. Rien de tel pour entamer une bonne relation entre collègues.
- Votre parcours à l’école de police semble avoir été un sans fautes. Dit finalement Jeremiah Gordon ce qui brisa le silence. Tous vos professeurs vous recommandent, malgré votre tendance à tout savoir mieux que les autres. Jude restait silencieux, il ne savait pas vraiment s’il devait répondre, ou se taire. Mais si vous êtes un si bon élément, comment ce fait il que vous ayez été suspendu en juillet dernier ?
- La réponse est dans ce dossier me semble-t-il. Jude ne souhaitait pas vraiment s’attarder sur ce sujet, surtout si Gordon posait des questions dont il connaissait déjà les réponses.
- N’évitez pas la question Agent Michaelson. Qu’est-il arrivé au Lieutenant Frears ?
- Il s’est fait assassiné. Jude marqua une pause, il vit que Gordon s’apprêtait à rajouter quelque chose, il se permit donc de continuer sa phrase. Par Faith Connelly, que je connaissais sous le nom d’Emilie McQueen et avec qui j’avais une aventure depuis six mois.
- Effectivement, c’est bien ce qui est dit dans votre dossier. L’Agent Gordon fixait Jude, il essayait de voir ce qu’il allait bien pouvoir faire de lui. Revenez demain à 7h30 précise, aucun retard toléré.
Cela crevait les yeux qu’il n’avait aucune envie de l’avoir dans son service, il ne lui faisait pas confiance. Sinon, pourquoi aurait il mit cette histoire sur le tapis. Enfin, le principal c’est qu’il avait du boulot. Le fait que Gordon ne semble pas vraiment emballé par l’idée de devoir travailler avec lui, il ne devait pas y faire attention. C’était surtout qu’il n’avait pas vraiment le choix. Gordon était son nouveau chef à présent, et il savait par avance qu’au moindre faux pas, il allait morfler. Il savait aussi que le Chef n’était pas un tendre, c’est donc pourquoi il allait devoir être très prudent et faire attention à ses moindres faits et gestes. Il s’avait que Jayden, le gérant de l’American Tale, n’appréciait pas spécialement Gordon mais il n’avait pas cherché à savoir pourquoi. Jude avait beau commencer à apprécier ce barman, ce n’était pas encore au point de vouloir connaitre sa vie. Jude n’avait pas envie qu’il se mette à poser des questions trop indiscrètes, alors il n’allait pas lui en poser lui même.
L’American Tale était un pub vraiment sympa, et pas seulement pour les bières, le billard et Jayden. C’est aussi là que Jude à croiser le chemin de Theodora pour la première fois. Cette femme était sympathique, et vue l’image qu’avait des femmes, c’était un énorme compliment qu’il lui faisait. Il avait déjà passé la nuit ensemble plusieurs fois, et sans en attendre plus. Ils avaient exactement la même vision des relations de couple, et tout deux ne voulaient rien de plus que du sexe sans attache. Pour Jude c’était très bien comme ça. Cette fois ci interdiction de s’attacher, il ne voulait pas renouveler le fiasco qu’il avait vécu à Philadelphie.
Le seul point noir de l’American Tale : la nouvelle serveuse. Une certaine Anya si les souvenirs de Jude ne lui jouait pas des tours. Cette fille était vraiment bonne à enfermer d’après lui. Beaucoup trop sûre d’elle, et avec le pire caractère qui puisse exister. Une véritable folle, c’était l’image que Jude avait d’elle. L’avantage, c’est qu’elle était une excellente barmaid, et il fallait être honnête, elle était tout sauf désagréable à regarder, du moment qu’elle ne commençait pas à parler. Une chose était sûre, Jude ne tenterait jamais de l’avoir dans son lit celle là, elle serait capable de se mettre à le frapper pour un oui ou pour un non. Il la laissait à Jayden celle là, et encore, pas sûre qu’il se risque à la draguer.
Mais la meilleur raison d’être dans cette ville aux yeux de Jude, ce n’était pas ce pub, c’était surtout Phoebe. C’est donc pourquoi Jude allait tout faire pour ne pas se faire jeter par l’agent Gordon et rester dans cette ville avec sa sœur. Il s’était déjà trouver un appartement, ne voulant pas s’incruster. Et puis il avait l’intention de rester un moment ici, alors il ne voulait pas être un boulet dans la vie de Phoebs.
Il regagna donc son appartement après le rendez-vous. Ce n’était pas grand mais c’était déjà ça. Il n’était pas loin du port, et le coin était plutôt sympa. Cette ville n’était pas si mal après tout, c’est sûr que ce n’était ni Vienna, l’endroit où vivaient ses parents et où il avait grandit, ni Philadelphie, mais ce n’était pas mal pour autant.
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